Il y a une lettre sur mon bureau et cette lettre va changer ma vie. Je le sens. Il y a des choses comme ça que l’on sait, des choses qui paraissent évidentes. Je dois ouvrir la lettre mais je ne le fais pas.

Ainsi commence la dernière œuvre de Pia Petersen, Passer le pont.
La chronique d’une femme aux portes de l’enfer de la société. Avec un souci de vérité qui fait la réussite de ce récit-confession. L’auteur met à nu l’existence désemparée d’une jeune femme qui va sombrer dans la plus grande marginalité…

Pia Petersen est une femme bien de son temps. Amoureuse et passionnée de voyages, cette danoise pure souche décroche une maîtrise de philosophie au cœur du temple universitaire français par excellence: la Sorbonne. Lire, écrire, elle ouvre très rapidement une librairie de renom à Marseille.

Entre les romans et autres livres de voyages… Pia Petersen n’a pas hésité un instant, en troquant, dès que son métier lui en laissait l’occasion – surtout durant les vacances -, son Mac pour une plume qu’elle a su affiner au fil des pages.

Les éditions Actes Sud lui ont ouvert les portes très rapidement. Elle est l’auteur de trois romans, Le jeu de la facilité (Autres Temps 2002) et, chez Actes Sud, Parfois il discutait avec Dieu (2004) et Une fenêtre au hasard (2005).

Une histoire de femme libraire devenue écrivain…