Passagers des vents
Résidence artistique et littéraire en Haïti
Pia Petersen, invitée en décembre 2011
Lire l'article de Pia Petersen paru dans la revue Intranqu'îllités n° 1
La première réalisation de l’association a été de monter, peu de temps après le séisme du 12 janvier 2010, un programme de résidences qui a accueilli dans le cadre enchanteur de Port-Salut des écrivains et artistes venus de trois continents.
Ces artistes réunis ont suscité une envie : celle de créer une publication réunissant des contributions littéraires et artistiques. De là est née la revue qui va donner naissance tout naturellement aux spectacles taillés à la hauteur du beau rêve déguisé qu’est IntranQu’îllités.Ces artistes réunis ont suscité une envie : celle de créer une publication réunissant des contributions littéraires et artistiques. De là est née la revue qui va donner naissance tout naturellement aux spectacles taillés à la hauteur du beau rêve déguisé qu’est IntranQu’îllités.
Ces artistes réunis ont suscité une envie : celle de créer une publication réunissant des contributions littéraires et artistiques. De là est née la revue qui va donner naissance tout naturellement aux spectacles taillés à la hauteur du beau rêve déguisé qu’est IntranQu’îllités.
La résidence Passagers des Vents a été dévastée par l’Ouragan Matthew en octobre 2016. L’année 2017 sera le temps de la re-construction symbolique et matérielle, avec une volonté profonde de poursuivre l’accueil d’artistes et écrivains en résidence.
Pia Petersen n’a pas les yeux de la même couleur, serait-ce une empreinte ou signe annonciateur de son dernier roman peuplé de meurtres ?
D'origine danoise, amoureuse des grands voyages, Pia Petersen s'installe à Marseille après avoir obtenu une maîtrise de philosophie à la Sorbonne. Elle y ouvre une librairie renommée, Le Roi Lire, qui lui laisse le temps de se dédier à son occupation favorite : l'écriture.
Son premier roman, Le Jeu de la facilité, paraît aux éditions Autres Temps en 2002. Révélateur du style et des partis pris de la romancière, il déroule des phrases sans fards, sans fioritures superflues, et peint la misère humaine sans déviance esthétisante.
Abordant régulièrement des questions sociales et le thème de l'exclusion dans des récits comme Parfois il discutait avec Dieu, paru en 2004 ou Passer le pont en 2007, Pia Petersen partage ses préoccupations sur l'art et la société dans son roman Louri, publié en 2009.
Dans son dernier roman, Un livre de chair, publié chez Actes Sud en 2010, Pia Petersen continue à explorer les questions fondamentales de notre société. Ce roman est une réflexion sur le changement d'un monde où l'humain n'est plus au centre mais asservit par un système économique qu'il a pourtant créé.
Avant même l’inauguration de Passagers des Vents en avril, Pia était déjà partante pour venir en Haïti, avec les idées plein la tête, pour entamer son premier roman sur son Danemark natal
James Noël